Très sympathique cette visite à Lille dès le début de la saison FIESTA Tout d’abord au TRI POSTAL, l’exposition Performance POM POM PIDOU.
Une exposition généreuse, pensée comme un vaste mouvement de renversement, qui interroge autant l’histoire de l’art moderne et contemporain que les bouleversements sociaux, politiques et culturels du XXe siècle à aujourd’hui. Bien sûr c’est toujours loufoque mais le nombre d’œuvres est important – parfait pour ceux qui aiment le surréalisme et l’étrangeté.
Et l’après midi , visite au Musée des Beaux Arts sur l’exposition des Fêtes flamandes : Brueghel, Rubens, Jordaens
https://pba.lille.fr/FETES-ET-CELEBRATIONS-FLAMANDES-BRUEGHEL-RUBENS-JORDAENS
Incroyable de voir tous ces tableaux réunis ! Une richesse exceptionnelle
Où l’on découvre comment, dans les Flandres des XVIᵉ et XVIIᵉ siècles, la fête devint l’expression d’une résilience collective, une manière de conjurer la peur en célébrant ensemble la joie de vivre.
Ces Pays-Bas du Sud, auxquels appartenait alors la cité de Lille, n’ont été épargnés par aucune tragédie : guerres incessantes durant près d’un siècle, conflits religieux meurtriers, épidémies dévastatrices… Et pourtant, partout, des villes jusqu’aux campagnes, la fête battait son plein — parfois spontanée, parfois savamment organisée, tour à tour éruptive ou diplomatique.
Elle s’imposait ainsi comme une « réponse vitale à la noirceur du quotidien », souligne Martine Aubry. Kermesses rurales illustrées par Brueghel, fêtes citadines mises en scène par Rubens ou encore festins magnifiés par Jordaens : autant de scènes vibrantes qui trouvent aujourd’hui un écho particulier en nous, rappelant notre besoin profond de nous retrouver, de rire, de danser et de partager.




