Bien sûr ! Voici une réécriture plus fluide, structurée et claire de ton texte :
Anne Duquesne nous a offert une présentation passionnante sur le passé de Roubaix et sur ces hommes et femmes qui ont marqué l’histoire de la ville. Elle nous a parlé de cette grande époque industrielle dont les traces subsistent encore aujourd’hui, à travers les avenues portant le nom de ces industriels visionnaires.
Roubaix, ville du textile et aux mille cheminées, est aujourd’hui l’une des plus pauvres de France, mais quel formidable passé industriel !
Tout a vraiment commencé avec POUVOT, le plus grand peignage d’Europe, qui a donné un formidable essor à la ville.
Contrairement à d’autres, Roubaix n’avait pas de remparts, ce qui a facilité son expansion.
En 1800, la ville comptait seulement 8 001 habitants ; en 1901, ils étaient déjà 124 000, avec une immigration venue principalement de Belgique.
Eugène Grimonprez, par exemple, a fait passer des machines illégalement, ce qui a permis à la ville de se doter rapidement d’industries modernes : dès 1820, on comptait 40 filatures mécaniques, et en 1833, pas moins de 142 fabricants de tissus et 11 000 tisserands installés dans les campagnes environnantes. Une chaufferie servait à alimenter en eau chaude les machines à vapeur.
Rien ne prédestinait Roubaix à devenir la capitale de la laine : pas de fleuve important, pas d’élevage de moutons… C’est grâce aux capitaux et à l’audace des entrepreneurs que cette aventure industrielle a pu naître et prospérer.
Roubaix, atelier du monde : on y lavait, peignait, cardait, filait… et la ville a acquis une renommée mondiale.
Les débuts n’étaient pas sans danger : beaucoup d’usines mal conçues présentaient des risques d’incendie. C’est Louis Motte-Bossut (1817-1883) qui a innové en construisant une grande usine plus sûre, bien aérée et protégée contre le feu (aujourd’hui devenue le musée des archives nationales).
Tous ces grands industriels avaient une approche paternaliste : ils veillaient à loger les ouvriers, construisaient églises, lieux de loisirs, hôpitaux et même l’hôtel de ville. Nombre d’entre eux ont également exercé la fonction de maire.
En 1911, c’est l’inauguration du parc Barbieux, grand poumon vert de la ville.
Mais en 1914, Roubaix subit de lourds dégâts : pillages, destructions et ruine des usines, marquant le début du déclin de la ville.
C’était passionnant d’écouter Anne Duquesne retracer toute cette histoire et évoquer, un à un, les maires de Roubaix et leurs réalisations jusqu’à aujourd’hui.






